La période de l’entre deux guerres sera marquée par la séparation des différents sections.
Les arriérés
Ils seront les premiers à partir. Ils bénéficieront d’une pédagogie adaptée dans un centre à Gerland.
Les sourds muets
Les garçons rejoignent l’institution de Chambéry et les filles une annexe à Pont-de-Beauvoisin.
Les locaux seront plus tard loués à la chambre des métiers pour une école professionnelle de l’automobile. Ce centre d’apprentissage fermera ses portes en 1972.
Les aveugles
L’intégration des enfants handicapés à l’Education Nationale se traduira dans les années 1970 par un transfert de l’ENESEDV [école nationale d’enseignement spécialisé pour déficient de la vue] 20 rue valentin HAÜY à la rue de France : après un vigoureux plaidoyer des associations pour une implantation dans la ville.
Un établissement neuf est créé sur une partie de terrain acheté par la ville aux établissements Martin : d'abord EREA DV [école régionale d’enseignement adapté pour déficients visuels] puis cité scolaire René PELLET.
Un bail emphytéotique sera accordé à l’école de Masso-kinésithérapie devenue école des Kinés aveugles puis I.F.M.K. DV. Elle s’installe en 2009 à l’université Claude Bernard Lyon I, 8 rue Rockefeller
La ville de Lyon cède la propriété de J. Hugentobler à l’état qui l’attribue au rectorat de Lyon.
Les bâtiments du rectorat seront à l’abandon pendant près de 40 ans [1970 – 2010].
Reste alors une partie des terrains confiés à la société d’assistance par M. Antonin Perrin et un peu plus tard par l’imprimerie Arnaud. Cette société elle aussi a du vendre des terrains pour moderniser l’hébergement des pensionnaires de l’Ecole Gallieni.
Institution municipale des jeunes aveugles Au 20, rue louis Braille
(Actuelle rue Valentin Haüy le bâtiment est toujours là.)
Ecole de rééducation des aveugles et des sourds de guerre.
Section des aveugles : leçon de massage